L’entreprise libérée, vers une évolution de la structure des entreprises ?

L’entreprise libérée, vers une évolution de la structure des entreprises

Les mutations au niveau des ressources humaines sont nombreuses avec l’arrivée du digital. On l’a vu récemment, avec l’évolution de la fonction RH ou encore le sourcing et le social selling. Un autre phénomène, qui allie ressources humaines et management, qui est celui de la libéralisation de l’entreprise, est un sujet d’actualité à l’heure ou la transformation numérique impacte les pratiques et les structures.

L’entreprise libérée : qu’est-ce que c’est ?

Le principe de l’entreprise libérée est de revoir les codes de management traditionnels en mettant l’humain au cœur de l’organisation de l’entreprise. Il s’agit donc de casser les structures hiérarchiques existantes pour libérer les pratiques. Cela se traduit par une plus grande place à l’initiative pour les salariés et, logiquement, à moins de contraintes et de directives imposées par les supérieurs hiérarchiques.

On passe donc d’une structure traditionnelle verticale, à un modèle plus moderne horizontal. L’autonomie devient le mot d’ordre de l’organisation, les salariés vont s’autogérer. Le principe du modèle poussé à son paroxysme serait de se diriger vers une holocratie (l’entreprise s’organise elle-même, grâce à l’intelligence collective, sans distinction hiérarchique) , mais loin est le chemin avant d’amorcer une « libération » pour certaines entreprises.

Pourquoi tendre vers une entreprise libérée ?

Il semblerait que l’engagement du salarié soit l’une des motivation principales à l’entreprise libérée. Si l’on schématise, aujourd’hui, dans une entreprise traditionnelle, le salarié adopte le rôle d’exécutant et va obéir à sa direction. Un tel système pourrait donc engendrer une baisse de la motivation du salarié, voire même sa démotivation.

Ainsi, en lui gommant les liens directifs, en ouvrant davantage la parole aux échanges, le salarié se trouvera au cœur du processus décisionnaire. Résultat : il devient lui-même partie prenante des décisions qui vont influencer son travail, échange avec ses collaborateurs, et trouve donc une plus grande reconnaissance dans la bonne exécution de ses missions.

Pour mieux comprendre, on peut également repartir de la pyramide de Maslow, en l’appliquant au monde de l’entreprise :

  • Besoin d’appartenance : le salarié est intégré dans l’entreprise,
  • Besoin d’estime : son travail est valorisé, reconnu par ses supérieurs,
  • Besoin d’accomplissement de soi : il a un rôle à jouer dans la réussite de l’entreprise. Il agit plus loin que son propre périmètre d’action.

Comment libérer l’entreprise ?

Les startup fleurissent et leur modèle organisationnel se démocratise de plus en plus, tant au niveau des dirigeants que dans la conscience collective. Ces entreprises, qui renouvellent les modes de travail sont-elles ancrées dans un présent, ou peuvent-elles également influencer des structures plus traditionnelles pour faire évoluer leurs rouages internes ?

Pour lancer cette impulsion, il semblerait que tout part du dirigeant. En effet, pour casser les codes managériaux, qui de mieux placé que celui qui les instaure ? Ainsi, avec la valeur de l’exemple, les pôles RH se verront accompagner dans une démarche globale, qui pourra s’étendre à l’ensemble de l’entreprise.

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